Pour ce compte rendu de l'XL de Gerardmer, on vous raconte la magnifique journée qu’on a vécu.
Une chose est sûre, c’est qu’il y a eu quelques moments amusants et stressants.
Salut les triathlètes,
Je sais que depuis mes débuts en triathlon, j'ai commis des centaines d'erreurs, notamment de débutant, et j'en commettrai encore! Heureusement, car c'est au travers de ses erreurs qu'on apprend et qu’on continue de progresser. Mais les 2 erreurs dont je vais parler dans cet article sont vraiment beaucoup plus impactantes qu'on ne le pense sur nos performance en triathlon.
Et en préparant cet article, je dois avouer que cela m'a fait mal au cœur de prendre réellement conscience de ces erreurs. Donc je vais aussi vous expliquer comment les éviter! Car ce sont des erreurs qui peuvent coûter assez cher dans votre progression en triathlon.
C’est probablement l’erreur la plus marquante de mes 4 premières années de triathlon!
Ici je ne parle pas juste d'un petit manque de régularité sur quelques jours d'entrainement ou sur 1 semaine, voire sur quelques mois d'entrainement. Je parle vraiment sur toute la saison dans son entièreté. Et c'est d'autant plus flagrant lorsqu'on regarde mes données.
Je vais donc vous montrer mes données Strava. Car depuis que j'ai débuté le triathlon, j'utilise Strava pour poster mes entrainements. Et je vais maintenant vous montrer saison après saison, ce dont je parle.
Sur les graphiques, je précise que ce sont des heures d'entrainement et non des kilomètres parcourus car je trouve que les heures d'entrainement sont beaucoup plus représentatives du volume de travail effectué. Parce que, parfois, certaines séances ont été effectués à l'intérieur (home trainer) où le GPS n'a pris aucun km en compte.
Durant ma première saison, j'ai officiellement commencé le triathlon en juin 2014 et je préparais le triathlon XL de Gérardmer qui avait lieu en septembre. Donc, on voit que je me suis entrainé depuis juin jusqu'à septembre, hormis un trou de 3 semaines où je suis parti en vacances au Canada et où je ne me suis pas entrainé.
Mais après le triathlon XL de Gérardmer 2014, on voit que j'arrête de m'entrainer parce que je suis tout simplement parti en Guadeloupe pour travailler comme kinésithérapeute. Je ne me suis alors plus du tout entrainé pendant 5 mois (d’octobre à mars)… Car en 2015, j'ai commencé à me réentrainer au début du mois de mars pour ma préparation IRONMAN Vichy. (Cela ne se voit pas sur le graphique parce que lors des quelques séances que j'ai fait en Guadeloupe, je n'avais pas ma montre GPS). Au total, cela fait donc quand même 5 mois de coupure quasiment complète entre ma saison 2014 et ma saison 2015.
Après l'IRONMAN® de Vichy, fin août, je suis parti en voyage en Asie avec ma compagne ce qui signifie que pendant plus de 3 mois, je ne me suis plus entrainé d'octobre à décembre. Et dès mon retour, j'ai voulu me réentrainer comme si de rien n'était… donc j'ai fait un trop gros volume d'entrainement et je me suis blessé Ce qui m'a amené à devoir encore couper presque tout le mois de janvier avant de reprendre en février. Ce qui fait là aussi, un total de 5 mois de coupure presque complète.
A la fin de ma saison 2016, j'avais aussi préparé le triathlon XL de Gérardmer puis je suis parti début octobre à Hawaii pour encourager un ami qui faisait les championnats du monde. C’était une sacrée expérience de vivre ça en live et j’en ai profité pour m’entrainer encore là-bas… Mais après ça, j'ai eu une grosse baisse de motivation, ce qui fait que je me suis très peu entrainé d'octobre jusque mars… ce qui fait encore 5 mois de coupure pratiquement complète.
J'avais tout de même gardé quelques entrainements mais la période était tellement longue qu'au moment où j'ai repris ma préparation 2017, j'avais perdu énormément de mon niveau de l'année précédente.
Et enfin, fin 2017, après mon IRONMAN® 70.3 de Zell Am See, où j'ai obtenu mon slot pour les championnats du monde de 2018, j'ai eu de nouveau une grosse coupure de presque 5 mois! Je me suis un petit peu entrainé mais très peu, car à ce moment-là, je me suis concentré à 200% sur mon travail, sur le blog et notamment sur la création des 4 plans d'entrainement gratuits où j’y ai mis tout mon cœur avec les connaissances que j’avais à ce moment-là (tu peux d’ailleurs les retrouver ici).
Pendant plusieurs mois, j'ai donc travaillé comme un acharné sur ça et j'ai laissé l'entrainement de côté d’octobre à mars où j’ai débuté officiellement ma préparation pour les championnats du monde.
Au final, en analysant de loin mes 4 premières années de triathlon, on remarque que j'ai des énormes périodes de quasi inactivité dans mes entrainements, comparées à la période de la saison où je m'entraine pour préparer mon objectif et où je me situe entre 8 et 20 heures d'entrainement par semaine.
C'est que mon niveau chute énormément après ma saison et donc durant une bonne partie de ma préparation, je suis obligé d'avoir des entrainements hyper qualitatifs pour d’abord récupérer le niveau de l'année précédente avant de pouvoir seulement espérer progresser pour mon objectif de l'année en cours!
J'ai mis 4 choses en place que je te conseille de faire aussi :
1. Tracker ses entrainements de manière précise pour avoir un œil plus objectif sur ce qu’on fait chaque semaine. Je le faisais déjà un petit peu avant mais ce n'était pas très précis donc je vais m'améliorer sur ce point.
2. Diminuer un petit peu son volume en cours de saison pour ne pas arriver fin de saison mort fatigué et sans plus aucune motivation.
3. Etre plus régulier après sa saison lorsque la coupure est terminée. Etre sûr qu'elle ne dure pas trop longtemps pour avoir une reprise normale de ses entrainements. En 2018, on voit d’ailleurs que je ne fais pas cette erreur en vue de l’IRONMAN de Nice 2019
4. Veiller à garder du temps pour moi toute l'année pour avoir un bon équilibre entre ma vie privée, le triathlon et mon travail. Car c'est certainement le premier élément qui va me permettre d'être plus régulier sur l'ensemble de mes saisons.
Je suis quelqu'un qui aime faire énormément de choses. Travailler, être avec ma famille, rédiger des articles sur le blog, faire des vidéos, m’occuper des athlètes en coaching privé ET m’entrainer! Or, je faisais mes entrainements parfois tard le soir après tout ça, ce qui veut dire que je rognais directement sur mes heures de sommeil et sur ma récupération. Je sais, je vous dis de ne pas faire ça et pourtant moi je l'ai fait pendant des années
Au final, cela se traduisait par une perte de puissance ou de vitesse lors de mes compétitions comme par exemple en Afrique du Sud où j'avais l'impression d’avoir peu de puissance sur le vélo. A côté de ça, j'avais une fréquence cardiaque qui avait tendance à monter rapidement ce qui fait que mon niveau de fatigue augmentait très vite aussi, m’empêchant de faire de bon entrainements.
--> Comment faire baisser sa fréquence cardiaque
Là aussi, j'ai mis 4 choses en place et que je vous conseille :
1. Tracker ses entrainements (comme pour l’erreur n°1) pour voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas durant ses séances en terme d’intensité, de fatigue, etc.
2. Noter son nombre d'heures de sommeil pour garder une trace et voir la tendance qui s'en dégage sur sa fatigue générale
3. Prendre directement le matin sa fréquence cardiaque de repos au réveil car c'est un très bon indicateur du niveau de fatigue
4. Augmenter son autodiscipline (c’est sûrement la chose la plus importante) pour se mettre des limites à ne pas dépasser en terme d’heures de sommeil ou de choses à faire sur sa journée. Et donc ça passe par le fait de savoir dire stop, voire dire “non” à d'autres choses pour ne pas en faire de trop.
J’espère donc que le partage de mes 2 plus grosses erreurs en triathlon analysées te permettront de les éviter pour ne pas ruiner ta progression.
N’hésite pas à dire dans les commentaires quelle est selon toi, ta plus grosse erreur depuis tes débuts en triathlon!
Et si tu as apprécié l’article, merci de le partager car je suis sûr que tu as des amis triathlètes qui auraient besoin d’éviter de tomber dans les mêmes pièges que moi! Merci d’avance et rappelle-toi…
On progresse ensemble et célébrons la magie du triathlon
Pour ce compte rendu de l'XL de Gerardmer, on vous raconte la magnifique journée qu’on a vécu.
Une chose est sûre, c’est qu’il y a eu quelques moments amusants et stressants.
Je vous propose de voir ensemble comment choisir le premier triathlon auquel vous allez participer (distance, profil, lieu, matériel, etc). Je vais également vous donner quelques conseils pour surmonter cette peur du 1er triathlon.
Enchaîner une séance de renforcement musculaire ou de PPG avec une séance d'entraînement en natation, vélo, ou course à pied pour augmenter les effets de votre séance tout en gagnant du temps.
Dans cet article, nous allons tenter de répondre à cette question : Pour ou contre les étirements pour les courbatures? Pour y répondre, j'ai demandé l'avis de Nico, un kiné spécialisé dans le sport.
Dans cet article, je veux vous expliquer de façon simple et précise POURQUOI, QUAND et surtout COMMENT utiliser votre Home Trainer efficacement pour progresser.
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Bravo et merci pour ce que tu fais et ce que tu partages!! De mon côté, je prépare l’IM de Busselton en décembre 2019 et je t’avoue que le fait de diminuer très fortement, voir arrêter l’entraînement pendant 3 semaines actuellement (je suis en vacances avec ma femme et 2 enfants en bas âge (5 ans et 1 an et demi) m’inquiète un peu. Je suis seulement à ma 2ème année de triathlon avec à mon compteurs 4 S, 3M et 1L et vais faire un L fin août après mes vacances... il me restera donc 3 mois pour bien me préparer mais j’appréhende un peu. D’autant plus que ce sera l’été là-bas et l’hiver chez nous...