2 halfs en 2 semaines : c'est le défi que Mathieu s’est lancé il y a un an. Dans cet article, il vous fait le compte rendu de son 2ème triathlon, le half d’Ironlakes en Belgique.
Lorsque je parle du triathlon à ma famille, à certains de mes amis ou à ceux que je rencontre en discutant de nos passions, beaucoup d’entre eux me (nous, triathlètes) prennent pour un (des) fou(s) !
« Une chose est claire, ce n’est pas pour moi ! » avancent-ils avec frayeur…
« Des distances aussi longues, des entraînements aussi importants, autant de sport sur la semaine ?...
C’est super, mais c’est trop dur pour moi, avec ma condition physique légendaire... » poursuivent-ils !
Et pourtant… ce sujet mérite d’être légèrement approfondi.
Credit photo : DelDuncan
Même s’il est vrai que certaines personnes ne pratiquent aucune activité physique régulière, beaucoup d’autres « entretiennent » leur condition de manière plus ou moins assidue.
Le sport le plus fréquemment pratiqué hors d’un club est très probablement la course à pied. C’est simple, car physiologique pour l’homme, cela demande peu de matériel, on peut courir par tous les temps, seul ou avec d’autres et surtout quand on veut !
De plus, énormément de personnes ont également un vélo, qu’elles n’utilisent, certes, pas forcément souvent, mais si on a appris à rouler, il est fort probable que quelques kilomètres se feront sans difficultés.
Et lorsque j’aborde le sujet de la natation, la plupart des gens me signale savoir nager sans pour autant être de bons nageurs.
La piscine reste le point le plus délicat car apprendre à nager étant jeune n’est pas une chance donnée à tous. Heureusement, il n’y a pas d’âge pour s’initier et progresser. Cela peut déjà être un superbe défi en soi.
Si on regarde donc la situation de la majorité des gens, un bon nombre d’entre eux savent nager, faire du vélo et courir !
La technique de base de ces 3 sports est donc acquise.
En ce qui concerne l’endurance, certaines personnes y sont déjà habituées dans une ou deux de ces 3 disciplines qu’ils pratiquent souvent comme loisir.
La frontière entre leurs capacités et le triathlon est alors très proche !
Et dans bien des cas, ils admettent qu’ils pourraient au moins pratiquer chaque sport minimum 30 minutes dans la semaine. Un programme de 1h30 à 3 petites heures par semaine devient vite envisageable…
…nous voilà donc pratiquement face à un triathlète !
Plus concrètement :
La distance la plus courte souvent rencontrée en triathlon, pour les adultes, est composée d’un enchainement de 0,5 km de natation, 20 km de vélo puis 5 km de course à pied.
Or, avec 30 minutes à 1h de chaque sport dans la semaine, plus quelques petits enchaînements de ces disciplines en fin de préparation pour la course, tous seront à même de participer et terminer un triathlon de ce type (0,5-20-5 soit un triathlon S, sprint ou découverte).
La théorie est belle… et la pratique encore plus chouette !
Cependant il faudra rester concentré sur son objectif et progresser petit à petit en fonction du niveau de base que l’on a. Il n’y a, de plus, aucune obligation de participer à une compétition. L’entraînement dans les 3 disciplines est excellent pour la santé et comporte énormément de points positifs que j’aborde dans cet article.
Mais honnêtement, je pense qu’il est difficile de résister à la tentation de participer à une course lorsqu’on en est capable. L’expérience est si belle et la joie ressentie sur la ligne d’arrivée est… Je vous laisse en prendre pleinement conscience vous-même !
Je ne suis pas en train de dire à tout le monde qu’il faut se mettre au triathlon. Je cherche, ici, simplement à « démystifier » ce sport pour ceux qui le trouveraient « inatteignable » vu de l’extérieur.
Peu importe votre condition physique ou vos capacités en endurance, le triathlon est sincèrement à la portée de tous. Le nombre impressionnant de témoignages qui vont dans ce sens ne peut qu’appuyer mes mots. Il est bon de signaler que les personnes avec des atteintes physiques (amputation d’un membre par exemple) peuvent également le pratiquer avec des adaptations matérielles particulières. Il s’agit de nos paratriathlètes ! Des catégories différentes existent donc en fonction du degré de l’atteinte.
Le triathlon ne se résume pas à des championnats du monde Ironman à Hawaï. C’est aussi un magnifique sport qui gagne à être davantage pratiqué en loisir.
Alors si vous vous intéressez au triathlon mais que vous trouvez ce sport trop « ambitieux », lancez-vous ! Et si vous êtes triathlète et que votre entourage ne réalise pas que ce sport à enchaînements est également à leur portée, partagez cet article !
On progresse ensemble et célébrons la magie du triathlon 🙂
2 halfs en 2 semaines : c'est le défi que Mathieu s’est lancé il y a un an. Dans cet article, il vous fait le compte rendu de son 2ème triathlon, le half d’Ironlakes en Belgique.
Pour ce compte rendu de l'XL de Gerardmer, on vous raconte la magnifique journée qu’on a vécu.
Une chose est sûre, c’est qu’il y a eu quelques moments amusants et stressants.
Je vous propose de voir ensemble comment choisir le premier triathlon auquel vous allez participer (distance, profil, lieu, matériel, etc). Je vais également vous donner quelques conseils pour surmonter cette peur du 1er triathlon.
Enchaîner une séance de renforcement musculaire ou de PPG avec une séance d'entraînement en natation, vélo, ou course à pied pour augmenter les effets de votre séance tout en gagnant du temps.
Dans cet article, je vous explique comment agencer les écrans de votre montre GPS pour afficher les données qui vous sont les plus utiles pour l'entrainement natation, vélo et course à pied.
Indique ton prénom et ton adresse mail pour recevoir nos actualités, nouveaux posts et offres spéciales.
J'en avais aussi parlé dans un billet de mon blog.
Et je le répète à mes collègues. Le triathlon c'est super accessible.
Et même pour ceux qui ont peur de nager en milieu naturel en mass start, il y a des triathlons en piscine, excellent pour débuter.
Limiter le triathlon à l'Ironman, c'est comme limiter la course à pied au marathon ou à l'UTMB ou encore le vélo au Tour de France.
Lancez-vous c'est génial.
Tout à fait d'accord Nicolas.
On entend peu parler du triathlon donc le peu qui passe à la TV est orienté sur les grandes courses des pros et non sur son accessibilité aux sportifs amateurs que nous sommes.
Alors comme tu le dis, il faut se lancer afin de faire soi-même l'expérience.
Bonne continuation et à bientôt!
Bravo pour votre défi et merci pour le partage de votre expérience.
Bonne continuation.
Bonjour Chris! Merci pour votre commentaire qui m'encourage à continuer sur cette voie.
A bientôt!