2 halfs en 2 semaines : c'est le défi que Mathieu s’est lancé il y a un an. Dans cet article, il vous fait le compte rendu de son 2ème triathlon, le half d’Ironlakes en Belgique.
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2 triathlons distance half en 2 semaines : c’est le défi un peu dingue que Mathieu s’est lancé il y a un an quand il a décidé de reporter toutes ses inscriptions à 2021.
Avant ça, il avait prévu un triathlon Sprint et un triathlon M qui ont malheureusement été annulé, du coup, les 2 halfs ont finalement été ses 2 tous premiers triathlons.
Pour ceux qui l’ont manqué, il y a déjà un article sur son tout premier triathlon half qui est l’XL de Gérardmer et que vous pouvez lire ici.
Dans ce nouvel article, Mathieu va vous faire le compte rendu de son 2ème triathlon, le half d’Ironlakes en Belgique.
Le half de Ironlakes est un triathlon qui a lieu en Belgique sur le magnifique site des Lacs de l'Eau d'Heure. C'est une organisation qui regroupe sur un même week-end toutes les distances. C’est d'ailleurs le seul et unique triathlon full en Belgique. L’évènement regroupe plus de 2000 athlètes au total dont 700 finishers sur le half.
Maintenant, place au compte rendu de Mathieu !
Mathieu : Avant de débriefer la journée de la course, je vais revenir sur les deux semaines qui se sont écoulées entre le triathlon de Gérardmer et celui d’Ironlakes.
Ce sont deux semaines pendant lesquelles on a d'abord pris du bon temps dans les Vosges en famille. On a fait quelques belles randonnées, ce qui n'était clairement pas idéal pour la récupération, mais les paysages en valaient largement la peine.
Une fois rentré de ces petites vacances, j'ai enchainé avec un focus sur la récupération (étirements, auto massages) Au niveau de l’entrainement, j'ai fait 2 séances de natation, 5 séances de vélo à faible intensité et 4 sorties course à pied, toujours avec très peu de volume.
Grâce à ces quelques séances, j'ai pu récupérer de Gérardmer tout en gardant une activité physique régulière.
J'ai préparé toutes mes affaires la veille afin de ne devoir le faire dans le rush au réveil. Car le matin, le réveil sonnait à 5h30 pour être prêt à 6h car Patrick, un ami du club, venait me chercher avec ma compagne pour se rendre ensemble sur le site du Lac de l’Eau d’Heure.
J’ai profité des 2 heures de trajet pour manger une partie de mon petit déjeuner. On est arrivé aux alentours de 8 heures, ce qui nous laissait le temps de finir notre petit-déj tranquillement.
Vers 8h30, on s'est rendu directement sur le site pour aller récupérer notre pack d'athlètes avec nos numéros de dossards. De retour à la voiture, on a terminé nos quelques préparatifs (tatouages, numéros de dossard,...)
J'ai eu l'occasion de faire un petit coucou à ma maman et une de ses amies qui venait m'encourager spécialement pour la course.
Une fois prêt, je suis allé au parc de transition où j'ai pris le temps de tout installer correctement, faire la reconnaissance du parc et passer une dernière fois aux toilettes (il faut bien)
Avant de prendre le départ, je fais un dernier bisou à la famille puis je termine d'enfiler ma combinaison pour finalement me rendre sur la berge.
Peu avant 11h, ça y est, je suis prêt à m'élancer pour mon deuxième triathlon. Ca me fait super plaisir d'être réaligné sur une course en aussi si peu de temps. Le stress est présent, mais moins qu'à Gérardmer, ce qui est bon signe, héhé !
Pour le départ, je me place en deuxième ligne, aux avant-postes! C'est une décision que je vais payer un peu plus tard car cette position m’a obligé à partir vite, trop vite, sur les 200-300 premiers mètres jusqu'à la première bouée.
Si c’était à refaire, je partirais plus calmement. Une fois la première bouée passée, je découvre le parcours car je n’avais pas eu l'occasion de bien identifier toutes les bouées depuis la berge (la couleur, l’alignement). Cela n’a pas aidé mon orientation et je passe pas mal de temps à regarder devant moi pour m'orienter au mieux.
Sur la deuxième moitié de la natation, je commençais à sentir que les sensations n'étaient plus très bonnes et je payais clairement la dépense d’énergie du départ.
Les mauvaises sensations se concrétisent sur le chrono : je sors de l'eau en 35 minutes, avec un peu plus de 2000 mètres sur la montre, preuve que j’ai légèrement zigzagué. Je réalise le 178ème temps sur 700 athlètes, ce qui n’est pas réellement à la hauteur de mon niveau ce jour là.
Il y encore des progrès à faire, notamment sur la reconnaissance du parcours et l’orientation. Mais faire une bonne natation, c'est surtout une question d'expérience également !
A la sortie de l’eau, les sensations ne sont pas terribles avec notamment des cuisses fort raides. La transition est assez longue, je cours à mon aise mais sur le chemin vers le parc de transition, je me fais dépasser par quelques athlètes (qui ont sûrement de meilleures sensations dans les jambes).
Une fois dans le parc, je retrouve de suite mon emplacement. J'avais tout prévu pour essayer de faire une transition plus rapide qu’à Gérardmer grâce à des chaussures déjà fixées sur les pédales (sans le système d’élastique) La transition se passe bien, j'enlève ma combi facilement et je cours avec mon vélo jusqu'à la sortie du parc, prêt à bondir sur mon vélo.
C’était sans prévoir que la route était en faux plat montant.. En m’élançant sur mon vélo, je ne prends pas assez de vitesse pour poser correctement les pieds sur mes chaussures, et avec le stress, je cafouille à tel point qu'une chaussure frotte sur le sol et se déclipse. J’ai été contraint de m’arrêter pour mettre ma chaussure avant de repartir. Je me suis fait une belle frayeur !
Heureusement, je ne perds qu’une dizaine de secondes dans la manœuvre. J'essaierai de ne plus commettre cette erreur la prochaine fois, soit en m’entrainant davantage à monter sur le vélo dans cette configuration, soit en utilisant le système d’élastique.
Bref, me voilà parti sur le parcours vélo composé de deux boucles de 45 km avec 450D+ par boucle.
La météo est au top, il fait super beau et je suis hyper motivé.
Je démarre un peu fort sur les 5 premiers kilomètres, j’ai la fréquence cardiaque au plafond donc je diminue légèrement l’intensité pour trouver mon rythme "de croisière".
Je découvre un parcours agréable dont je n’avais pas fait la reconnaissance, mais on m’avait prévenu qu’il n’y avait pas réellement de pièges donc je suis confiant.
Pendant la première boucle, il y a plusieurs petits groupes d'athlètes qui se forment et qui profitent du drafting, j'essaie de les éviter au maximum pour rester fair-play. Malheureusement, certains voient les choses autrement et n’hésitent pas à économiser quelques watts dans les roues.
Au niveau de la stratégie de nutrition et d’hydratation, c’est la même qu’à Gérardmer. Elle avait bien fonctionné 2 semaines plutôt donc il n’y avait aucun raison de changer.
La première boucle se passe hyper bien, je la termine en 1h21 à presque 34km/h de moyenne et 188 watts de puissance moyenne.
34km/h ? Moi qui ne dépasse pratiquement jamais les 30 à l’entrainement, j’étais agréablement surpris ! Sans être en surrégime, j’en conclus que le parcours me convient plutôt bien.
Sur la fin de la première boucle, je retrouve mes supporters qui m’encouragent et me reboostent pour la suivante.
Cette 2ème boucle se passe aussi bien que la première. Je baisse malgré tout un peu l’intensité histoire de ne pas me cramer. Je la termine en 1h26 avec 32 km/h de moyenne et 180 watts de puissance moyenne.
J’ai vraiment apprécié le parcours, notamment la portion avec demi-tour car ça permettait de croiser les autres athlètes et d’encourager ceux que je reconnaissais.
Je finis le partie vélo en 2h47 (220ème temps) ce qui représente 30 minutes de moins qu’à Gérardmer. Comme quoi, la différence de dénivelé joue énormément sur le chrono final.
Pour la transition 2, je descends de mon vélo à toute balle malgré des pieds totalement engourdis !
Mon but sur la t2, c’est de ne pas perdre une seule seconde. Et l’objectif est validé car que je signe le 44ème temps. Le travail à la transition paye petit à petit, ce qui fait toujours plaisir.
Je m'élance donc pour la partie course à pied qui se déroule sur 3 boucles de 7km avec 40D+ par boucle.
En quittant l’air de transition, je regarde ma montre qui affiche un total de 3h28, je me dis alors qu'il y a la possibilité de terminer en moins de 5h si je cours le semi-marathon aux alentours de 1h30. Mais sincèrement, je me rends vite compte que ça va être compliqué de courir aussi vite car je sens que mes jambes sont déjà bien fatiguées.
Dès la sortie du parc j'ai la chance de revoir mes supporters dont ma maman à qui je fais un magnifique check, c’est un beau moment que j’étais heureux de partager avec elle.
Dans les premiers kilomètres, je trouve rapidement mon rythme aux alentours de 4:30/km (allure qui varie légèrement en fonction du dénivelé bien sûr).
Comme à Gérardmer, je prends le temps de bien boire et de bien manger à chaque ravitaillement, c’est primordial pour tenir jusqu’au bout !
Dans le premier tour, alors que je fais ma course tranquillement, le triathlète en tête de la course me dépasse.. C'est toujours assez surprenant d'entendre le premier qui arrive et qui te dépasse en galopant aussi vite, mais je reste dans ma course, je reste concentré et je boucle le premier tour en 31 minutes.
C’est au deuxième tour que la fatigue commence à se faire ressentir davantage. L’effort est dur mais je garde le tempo. Je cours le deuxième tour en 32'30'', ce qui est plutôt bon malgré la sensation de fatigue grandissante !
Dans le troisième et dernier tour, je récupère un maximum de motivation auprès de mes supporters et je donne tout ce qu’il me reste. Avec une cadence de pas qui diminue, j’allonge la foulée et remonte pas mal d’athlètes qui commencent à craquer. Ca donne un gros coup de boost pour les derniers kilomètres !
C'est aussi un signe qui m’indique une bonne gestion de l’effort. Ca se confirme du côté du chrono avec un dernier tour en 32 minutes.
J’arrive sur le tapis rouge où je retrouve ma petite famille présente pour me soutenir, et encore une fois, je n’ai qu’une envie, c’est de savourer cet instant unique. Je fais un câlin à ma maman qui est derrière les barrières puis je fonce vers la finishline !
Je boucle donc ce semi-marathon en 1h35 (148ème temps sur 700), soit 10’ de mieux qu’à Gérardmer mais avec un parcours moins exigeant.
Je franchis la finishline après 5h03 d’effort (- de 5h la prochaine fois?), à la 138ème place. Je suis hyper content de ma course ainsi que de la gestion de mon effort global.
La journée n’est pas totalement terminée car certains copains du club sont toujours en train de courir donc je me place au bord du parcours pour les encourager.
Une fois qu’on a tous franchi la ligne d’arrivée, on se retrouve au ravito pour boire une bonne bière tous ensemble et fêter ça. En tant que bons belges, on ne pouvait pas se le refuser. Je vous avoue d’ailleurs que je n’en bois pas souvent, mais que celle-là, elle est très bien passée !
Cela clôture cette magnifique journée, avec une organisation et des bénévoles au top, il n’y a rien à redire de ce côté-là. D'ailleurs, c'est la raison pour laquelle je serai au départ en 2022 !
Maintenant, si je dois faire le bilan de ce défi « deux halfs en 2 semaines », je pense qu’il est validé ! Quelques mois auparavant, je n’y aurai pas cru.. Je n’aurai jamais cru faire 2 courses aussi bien gérées du début à la fin. C'est chose faite grâce à une bonne stratégie de course et de nutrition.
Comme quoi, l’excellente prépa m’aura aidé à réaliser 2 courses sans souffrir et en prenant beaucoup de plaisir. Grâce à la régularité et un entrainement de qualité, je me sentais prêt et le travail a porté ses fruits le jour-J.
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire mon compte rendu et bilan de ce beau défi !
N'oubliez pas, on progresse ensemble et célébrons la magie du triathlon!
2 halfs en 2 semaines : c'est le défi que Mathieu s’est lancé il y a un an. Dans cet article, il vous fait le compte rendu de son 2ème triathlon, le half d’Ironlakes en Belgique.
Pour ce compte rendu de l'XL de Gerardmer, on vous raconte la magnifique journée qu’on a vécu.
Une chose est sûre, c’est qu’il y a eu quelques moments amusants et stressants.
Je vous propose de voir ensemble comment choisir le premier triathlon auquel vous allez participer (distance, profil, lieu, matériel, etc). Je vais également vous donner quelques conseils pour surmonter cette peur du 1er triathlon.
Enchaîner une séance de renforcement musculaire ou de PPG avec une séance d'entraînement en natation, vélo, ou course à pied pour augmenter les effets de votre séance tout en gagnant du temps.
Dans cet article, je vous explique comment agencer les écrans de votre montre GPS pour afficher les données qui vous sont les plus utiles pour l'entrainement natation, vélo et course à pied.
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