2 halfs en 2 semaines : c'est le défi que Mathieu s’est lancé il y a un an. Dans cet article, il vous fait le compte rendu de son 2ème triathlon, le half d’Ironlakes en Belgique.
Dans l’article précédent, nous avons compris pourquoi faire une coupure en fin de saison de triathlon était intéressant et important, en abordant notamment les effets que cela avait…
Fort bien! Mais maintenant, encore faut-il savoir quoi faire ou ne pas faire, et à quel moment ou pendant combien de temps. Il y a plusieurs paramètres qui nous permettent d’adapter notre coupure!
Donc la deuxième chose qu’on serait amené à se demander serait de savoir…
Peu importe l’endroit où l’on se trouve sur le globe, ce qui compte c’est de regarder son propre calendrier…
On préférera placer notre coupure à la fin de la saison des compétitions. Généralement, cela se situera en septembre - octobre (voire novembre), à l’automne, car les derniers triathlons ont souvent lieu en septembre ou dans la première quinzaine d’octobre. La coupure suivra donc ces dernières courses si on est en Europe centrale ou au Canada par exemple !
La coupure se déroule souvent en 2 phase :
On se coupe totalement du triathlon et on ne fait pas de sport. Cela ne nous empêche pas de rester actif. Il ne faut pas oublier que dans la vie de tous les jours, on marche, on soulève des objets, on monte des escaliers, etc.
Que ce soit les 3 disciplines du triathlon ou d'autres disciplines sportives qu'on a envie de pratiquer.
Cela varie d’un triathlète à l’autre. Habituellement, le nombre de semaine de repos est de 2 à 4. Parfois plus si besoin.
Cela varie d'une personne à l'autre et surtout d'une saison à l'autre. Cela peut se déterminer sur base de l'intensité des derniers mois ou dernières semaines de la saison, du niveau de fatigue engendré par la période de compétitions, des blessures naissances ou perceptibles et de son niveau de motivation.
C’est d’abord l’occasion de fêter! Fêter les défis, les progrès, les accomplissements, les résultats, les victoires, les rencontres, les bons et heureux moments de notre saison passée…
Avec un peu de recul, on peut songer au bilan de sa saison. Peut-être analyser aussi les moins bons résultats, les erreurs, les défaites afin de faire mieux lors de la prochaine année.
Comme on réduit fortement le nombre d’heures de sport, on peut en profiter pour faire des tas de choses qu’on aime également en dehors du triathlon ou auxquelles on n’a pas consacré le temps qu’on aurait voulu en pleine saison. Un projet personnel laissé sur le côté, partir en vacances en famille...
Arrêter complètement le sport peut être bénéfique mais nous éviterons la coupure totale de plus d’une semaine ou 2 semaines en cas de grosse fatigue ou de début de blessure car la perte des sensations, dans l’eau surtout, pourrait être négative et le retour plus difficile. Conserver 1 séance de natation par semaine permet de garder nos repères dans le milieu aquatique par exemple… et en dehors de ça, c’est la meilleure période pour varier et pratiquer tous les sports qu’on veut.
Tout en réduisant la quantité et le volume d’entraînement, on peut se livrer à des activités différentes tels que des sports collectifs, des sports de raquettes, du VTT, peu importe… ce qui compte c’est de prendre du plaisir, de faire du sport sans plan d’entraînement, sans calcul de données et surtout sans se mettre la pression. Il ne faudrait surtout pas y aller à fond et/ou se forcer à s’entraîner car l’impact durant la saison pourrait être malheureux…
On peut, bien entendu, continuer à faire du vélo et courir. Le but des entraînements sera alors d’avoir des séances plus courtes avec 80 à 90% du temps à basse intensité.
Pourquoi pas retirer sa montre et son cardiofréquencemètre durant cette période pour déconnecter aussi?
- Faire des séances d’étirements doux
- Faire du yoga doux, de la méditation, de la sophrologie…
- Aller dormir tôt pour profiter de bonnes nuits de sommeil
- Se détendre dans un spa
- Apprécier un bon massage
En tout cas, en prenant sa coupure “au sérieux” pour respecter le fait que notre corps a besoin de repos, en variant nos activités pour éviter la lassitude et en faisant le plein de motivation, on assure déjà un excellent départ pour notre nouvelle saison de triathlon!!!
Si tu as apprécié l’article, merci de le partager car je suis sûr que tu as des amis triathlètes qui auraient besoin de savoir comment faire leur coupure de fin de saison en triathlon. Merci d’avance et rappelle-toi…
On progresse ensemble et célébrons la magie du triathlon
Credit phot : neepster
2 halfs en 2 semaines : c'est le défi que Mathieu s’est lancé il y a un an. Dans cet article, il vous fait le compte rendu de son 2ème triathlon, le half d’Ironlakes en Belgique.
Pour ce compte rendu de l'XL de Gerardmer, on vous raconte la magnifique journée qu’on a vécu.
Une chose est sûre, c’est qu’il y a eu quelques moments amusants et stressants.
Je vous propose de voir ensemble comment choisir le premier triathlon auquel vous allez participer (distance, profil, lieu, matériel, etc). Je vais également vous donner quelques conseils pour surmonter cette peur du 1er triathlon.
Enchaîner une séance de renforcement musculaire ou de PPG avec une séance d'entraînement en natation, vélo, ou course à pied pour augmenter les effets de votre séance tout en gagnant du temps.
Dans cet article, je vous explique comment agencer les écrans de votre montre GPS pour afficher les données qui vous sont les plus utiles pour l'entrainement natation, vélo et course à pied.
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